Qui je suis

Nassar Abou Khalil a vu le jour à Beyrouth le 15 avril 1955, à égale distance entre une mosquée et l’église où il allait être baptisé quelques semaines plus tard. Pendant toute son enfance, ni le son des cloches ni l’appel du Muezzin à la prière ne pouvaient lui échapper. Il aime placer sa vie sous le signe de l’Amour et se plaît à rappeler qu’il est né un Vendredi, jour de Vénus – déesse de l’Amour.

Habité par une soif inextinguible, il entreprend dès l’âge de 19 ans une quête inlassable du sens de l’Existence. Il part pour un séjour d’un an à Paris à la recherche d’une expérience intérieure dont il avait entendu parler, et il y reste 28 ans. Pendant cette période d’exil mi- volontaire mi- forcé, assimilable à une retraite, une profonde métamorphose de l’âme s’est opérée à l’intérieur de lui.

Détenteur d’un 3e cycle dans la discipline juridique, plutôt qu’à la défense des droits relatifs et temporaires, il préfère se consacrer à celle du droit immuable et absolu qu’a chaque individu de se connaître lui-même et d’atteindre à la liberté intérieure qui en découle. Il travaille dans la communication en tant que facilitateur et effectue plusieurs voyages d’études dans le cadre de sa recherche intérieure.

À l’écart des conventions et des traditions, par-delà les frontières artificielles dressées par les hommes, Nassar Abou Khalil puise dans son altruisme les mots justes qui soignent le mieux. Fermement attaché à l’essence, il a très tôt refusé de la figer dans une seule de ses expressions en se fermant à toutes les autres. Il explore toutes les voies qui s’offrent à lui menant vers la connaissance de soi qui, tel le sommet d’une pyramide, est accessible à travers plusieurs facettes.

Tout au long de son séjour parisien, il entretient une correspondance suivie avec ses ami(e)s au Liban et ailleurs. Sollicité fréquemment pour sa sincérité et la pureté de son écoute, il veille à procurer à chacun un “mieux-être” et un “mieux-vivre”, et se révèle être un maître de vie exceptionnel.

De retour à Beyrouth, il continue d’organiser des rencontres en vue d’instaurer à travers l’écoute mutuelle une meilleure communication entre les participants, aboutissant à une meilleure connaissance d’eux-mêmes. Heureuse coïncidence ou bien expression d’un désir profond d’union ? Son lieu de travail était situé entre une mosquée (une autre, celle-ci) et l’église de son enfance.

Il répète inlassablement que tout ce que nous cherchons se trouve à l’intérieur de nous ; nous avons simplement besoin d’un bon miroir pour le voir.

Ses écrits, principalement constitués de correspondances, sont une invitation à questionner notre vision de nous-mêmes et du monde, pour la transcender et découvrir la position de Témoin en nous.